Dans un précédent article intitulé « Pourquoi achète-t-on un livre ? » je démontrai avec une maestria incomparable que la 4ème de couverture des romans agissait sur le lecteur comme une véritable incitation à passer au plus vite à la caisse.
Il existe toutefois des exceptions, comme vient de me le rappeler une lectrice de ce blog, Fanny S. Pour le prouver, elle m’a envoyé la 4 de couv’ (comme on dit dans les milieux autorisés) du dernier roman de Paul Auster « Seul dans le noir », aux éditions Actes Sud.
Je vous la transmets à mon tour, afin que vous puissiez juger sur pièce:
« En plaçant ici la guerre à l’origine d’une perturbation capable d’inventer la ‘catastrophe’ d’une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dans cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l’infatigable et fécond questionnement qu’il poursuit quant à l’étrangeté des chemins qu’emprunte, pour advenir, l’invention romanesque. ».
Voilà, si vous avez compris quelque chose, et surtout si cet improbable galimatias vous a donné envie de lire le livre en question, n’hésitez pas à le clamer haut et fort dans les commentaires…
Et en plus, il parait
qu'il n'y a même pas d'image